2007年3月19日月曜日

おお。。。

Benoît et Julie sont à table. Pascal arrive avec une serviette pliée sur le bras, comme un serveur, avec plusieurs plats dans les mains. Il sert d’abord Julie, puis Benoît.

Le poisson pour Madame... Et la viande pour Monsieur.
à quoi tu joues? Ah, j’ai compris. C’est ça ton nouveau travail; serveur ?
Pascal continue son jeu.
Du pain pour Madame ? Ah, non, Madame ne mange pas de pain. Monsieur prend de l’eau gazeuse, oui, s’il vous plaît.
Et pour moi, de l’eau plate.
Pascal arrête son jeu et s’assoit.
C’est fatigant d’être serveur. Tu permets, je prends de la viande.
Il y a des légumes?
Ah, non, il n’y a pas de légumes. J’ai oublié d’en faire.
ça commence bien.
Eh, attention. Je travaille comme serveur, pas comme cuisinier.
Alors, c’est fini, le centre culturel?
Pour le moment, oui. Mais si un nouveau poste d’animateur est créé, j’ai bon espoir de l’obtenir. J’aime vraiment ce métier et comme je m’entends bien avec toute l’équipe...
Julie et Benoît restent seuls à table.
reprenant le jeu. Garçon, je peux avoir du fromage ?
Pascal passe la tête par la porte.
Je regrette, Monsieur, il n’y a pas de fromage. Le fromage n’est pas compris dans le menu.
Il y a du dessert, alors?
Non plus. Le dessert est en supplément.
Et le pourboire, c’est compris dans le menu ?
Pascal s’approche d’eux.
Pas besoin de pourboire. Mais il y a la vaisselle à faire, et moi, j’en ai assez fait.
Deux clients entrent dans le restaurant Le Sybarite. Il y a du monde. Pascal passe entre les tables, les bras chargés de plats. Un client arrête Pascal au passage.
Garçon, ce n’est pas de la viande, ça.
Mais si, c’est une entrecôte, Monsieur.
Vous appelez ça une entrecôte. J’ai dit bleue. Bleue, vous comprenez?
Pascal prend l’assiette avec la viande entamée du client.
Ne vous inquiétez pas, je vais en chercher une autre.
Pascal pose l’assiette sur le comptoir et s’adresse au cuisinier.
Refais une entrecôte pour la cinq, bleue cette fois.
Sois plus précis dans tes commandes. Tu écris bleu, à point ou très cuit, d’accord ?
D’accord, mais tu en prépares une autre.
Le cuisinier regarde dans l’assiette.
Attends. Tu rigoles. Il l’a à moitié mangée, son entrecôte.
Tu connais la devise de Fernand ; le client est roi.
Continue comme ça. Tu vas voir la tête de Fernand.
Pascal apporte un morceau de camembert à un client sur une assiette.
Voilà, Monsieur. C’est du camembert fermier.
Le client regarde le camembert. Pascal est à côté de lui et attend la réaction.
C’est peut-être du camembert fermier, mais c’est surtout du plâtre.
Pascal prend l’air étonné.
Vraiment ? ... Ne vous inquiétez pas, je vais en apporter un autre.
à la cuisine. Pascal pose l’assiette de fromage sur une table et prend un morceau d’un autre fromage.
Qu’est-ce que tu fais avec ce fromage?
C’est du plâtre. Le client est roi.
On voit quatre ou cinq assiettes à moitié consommées. Fernand, Pascal et le cuisinier s’expliquent...
Non, mais regardez-moi ça. Du poisson, de la viande, du fromage. Quel gàchis. Mais tu veux ma ruine, ma parole.
Et toi, tu le laisses faire. Tu changes les plats sans rie dire.
Ce n’est pas de ma faute; Il n’arrête pas de dire ; Le client est roi. Le client est roi.
Le client est roi. Le client est roi. Et moi, qu’est-ce que je suis? Un pigeon? ou le roi des pigeons?

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